Café mortel

café mortel #14 • LES DÉRACINÉ·E·S !

Pendant combien de temps devrons nous être les déracinés de la mort ?
Combien de migrants va t-il falloir voir traverser la frontière afin de garder leur dignité ? Car ils sont nombreux à devoir laisser leur famille, leur proche pour aller mourir ailleurs. Rester chez soit pour mourir dans la dignité est aujourd’hui en France un enjeu de poids. La génération des Babyboomer arrive sur “le marché”. C’est une façon très crue de rendre palpable cet enjeu du temps qui passe, de notre finitude qui est en passe de devenir un enjeu de masse.

Retour sur le Café mortel #10 • LE CIMETIÈRE INTÉRIEUR, la place des morts dans notre monde intime •

Parfois, le mort est trop présent, envahissant, il y a une relation excessive. il y a une deuxième catégorie de problèmes avec les deuils : quand les morts sont complètement absents. Quelqu’un est mort et on n’en parle plus, il n’y a pas de photos, personne ne va au cimetière… Comme s’il avait disparu. Mon travail à ce moment-là c’est d’aider les gens à recréer des relations avec leur mort.

Café mortel #5 • La thanatopraxie • Jeudi 24 octobre à 19h30 aux Ateliers du Vent

« Thanatopraxie » est un néologisme adapté vers 1960 par André Chatillon, à partir des mots « Thanatos » (θανατος, divinité grecque de la mort) et « praxein » (exécuter une opération manuelle au sens d’opérer). Il s’agit donc d’une chirurgie (au sens étymologique du terme) post-mortem, visant à conserver le corps d’un défunt. Jusqu’au milieu des années 1960, ce sont souvent des médecins qui pratiquent les « embaumements ».

Retour sur le 1er café mortel du 29 avril

Et bien voilà ! 100 personnes ont assisté ce lundi 29 avril à la projection du film Le Domaine dans le cadre du 1er café mortel de la coopérative funéraire de Rennes. Beaucoup de questions sur le film et le projet de la coopérative. Des échanges aussi après le débat autour d’un verre. De belles rencontres . Qui a dit que le funéraire ne mobilisait pas ? Merci aux effervescents de la coopérative pour leur implication et à l’exceptionnelle accueil de Christine du Comptoir du Doc.