
Les cafés mortels porté par la coopérative funéraire de Rennes, s’inspire des écrits de Bernard Cretaz mais ont acquis avec le temps une toute autre identité.
Le groupe de Bénévoles qui porte depuis le début ce projet a fait le choix d’articuler les cafés mortels autour d’un savoir, d’une pratique, d’un invité.
Pour se rendre compte de la diversité des sujets abordés, il suffit d’énumérer les invités :
Grégory Nieuviarts; réalisateur – Jean-Pierre Mathias; conteur – Adélaïde Fiche; Paysagiste – Fabrice Busigny; humusateur – Nathalie soussol et Carlo Vanzato; Thanatopracteurs – Philippe Hébert; prêtre – Paule Chauvel; guide laïque – Magali Molinié; maître de conférence en psychologie – Claire Lecoeuvre; dessinatrice – Marie David; animatrice d’ateliers philo – Sophie Sonnet; notaire – Sylvie Talent; infirmière spécialiste de l’accompagnement au deuil – Claude Virot; psychiatre et hypnothérapeute – Cyril Journet; délégué de l’association pour le droit à mourir dans la dignité Ille et Vilaine – Stévy Candel; directeur crématorium de Vern sur seiche – Camille Meneï et Laure Fonvieille; metteuse en scène – Hélène Chaudeau, Julie Lafargue, Maya Latrobe, Anthéa Lettelier, Noémie Robert; célébrantes – Johanna Abolgassemi et Ana Ferreira de l’association La Brise – Léa Mazé, dessinatrice – Zanzim; dessinateur – JeanLouis Tripp; dessinateur – Isabelle Appéré; Bibliothécaire

L’intention est de se saisir d’un sujet, d’une démarche, d’une pratique pour donner à entendre, à comprendre pour ensuite ouvrir le dialogue.
Il y a là une approche formelle pour favoriser l’informel car les Cafés Mortels à Rennes poursuivent une intention: Remettre la mort au coeur de la cité.
Pour aborder la mort, il est possible de ne pas le faire de manière frontale, c’est pourquoi le sujet, l’approche nous semble essentiel :
Pratiques, origines et sens de l’embaumement; Le regard des catholiques face à la mort; Le cimetière corps et âme, histoire des cimetières d’hier et demain; Accompagner la mort en période de confinement; Vers de nouvelles pratiques: l’humusation; L’enfant et la mort; Les bonnes pratiques successorales; Les soignant.e.s et la mort; Le cimetière intérieur, la place des morts dans notre monde intime; L’euthanasie, mourir dans la dignité; La crémation; L’art et la mort dans le spectacle vivant; Les nouveaux métiers du funéraire, célébrantes; La mort de l’enfant, pourquoi autant de tabous ?; L’art et la mort dans la bande dessinée; Naître ailleurs, mourir ici; naître ici, mourir ailleurs.
Nourrir les personnes d’un savoir, d’une pratique permet de nourrir une façon de dialoguer avec la mort. On s’approprie du sujet, plutôt des sujets.
Car depuis que nous avons mis en place ces cafés mortels, nous nous sommes rendus compte que vaste est le sujet de la mort et qu’il y avait moyen d’apporter des angles de vue, des partis pris différents.
Oui mais pour ce faire, il faut réaliser un travail de recherche et de mise en forme pour que les cafés mortels soient ce qu’ils sont …. MORTELS.



L’implication des membres bénévoles devient alors indispensable. Le choix des sujets, le fait de trouver les intervenant.e.s, la recherche bibliographique, la prise de contact et la préparation de la rencontre participe au bon déroulement d’un Café Mortel.
Là j’aimerai mettre vos portraits


j’ai besoin des autres portraits là
Ce qui participe aussi au bon déroulement d’un café mortel ce sont les lieux qui nous accueillent.
Le Cortina, La parcheminerie, Pépites, Les ateliers du vent, L’Association Solidarité Loisirs, Café du parc du bois des gayeulles, La grange Théatre à Thourie, le Babazula, Le bar du TNB.