La raison d’être de la coopérative funéraire de Rennes s’articule autour de plusieurs axes. L’un de ceux-ci est l’ancrage sur son territoire.

Notre rôle en tant que coopérative funéraire de Rennes est d’être moteur sur notre territoire. Pour cela la coopérative se doit d’être innovante et être en capacité de chercher, de comprendre ce qui est aujourd’hui et ce qui sera demain; d’être un relais auprès de nos membres, des rennais.e.s en tant qu’entreprise de pompes funèbres pour sensibiliser mais aussi explorer les domaines des possibles dès qu’il est question de la place de la mort dans la cité.

La coopérative mène depuis quelques mois un travail de sensibilisation auprès des élu.e.s mais aussi de la population rennaise (voir article blog) d’un manque criant de salles nous permettant d’accompagner des cérémonies civiles (surtout quand la communauté excède un certain nombre). Des élus nous ont fait comprendre qu’une réflexion allait être menée. Pour cela nous nous sommes portés volontaires pour participer à cette réflexion.

Mais alors surgit une question : Que pourrait être une salle de cérémonie civile, c’est à dire laïque, omniculte ?

Cela doit être une salle qui convoque le sacré, l’envie de célébrer. Une salle pour toutes les pratiques funéraires, qui s’adapte à tous et à toutes. Un espace modulable, pratique et sacré. Voilà un challenge qu’une coopérative se doit d’accompagner.

Pour cela des espaces de recherche sont nécessaires.

C’est pourquoi nous avons répondu à l’invitation d’Au bout du plongeoir

Quoi de mieux pour réfléchir à cette notion de sacré que de s’investir autour d’un atelier qui va prendre le temps d’analyser cette notion, si fragile, si intime… et si c’était une question d’ambiance ?

Qu’est ce qui différencie une ambiance sacrée, d’une sacrée ambiance ? Voilà la question qui va être au coeur d’un des ateliers des RIM (Rencontre InterMondiales), pour nous la coopérative funéraire de Rennes.

Pour cela un groupe Lost & Find a créé une boîte qui va nous permettre d’analyser les ambiances.

Qu’est ce qui définit la frontière entre une ambiance sacrée et une sacrée ambiance ?

Quels sont les curseurs sensoriels, les critères pour concevoir un espace sacré ?

Avant d’établir cela, il nous faut trouver des outils pour évaluer, entrevoir la notion du sacré. Et pourquoi pas cet Ambiançomètre ?

Ils sont vraiment fous ces chercheurs !

C’est bien de pouvoir mesurer, c’est aussi bien de partager des expériences qui pourraient nourrir cette réflexion. C’est pourquoi trois femmes vont accompagner lors de cet atelier.

Dans un prochain article, vous pourrez les découvrir. A moins que vous ne soyez impatients et que vous alliez sur la toile. Vous découvrirez alors sûrement des archives improbables, une thèse osée, des jardins d’enfants dans des cimetières.

Cela promet une sacrée ambiance pour penser l’ambiance sacrée.