Après le premier café consacré au spectacle vivant, ce fut au tour de la BD d’être mise au centre de la table.
Pour en parler, nous avons fait appel à trois auteurs de BD :

• Zanzim avec « Ma vie posthume »
• Léa Mazé avec « Les croques »
• JeanLouis Tripp avec « Le petit frère »
• et Isabelle Apéré, bibliothécaire aux Champs Libres.

Comment a-t-on l’idée de créer une BD jeunesse sur une famille de croque-mort avec Léa Mazé ? Pourquoi évoquer, 45 ans après les faits, la mort brutale de son petit frère de 11 ans, avec JeanLouis Tripp ? Comment Zanzim porte-t-il la perte de son compagnon de route artistique, Hubert, décédé en 2020 et co-auteur de Ma vieposthume ? Comment vit-il le succès posthume rencontré par Hubert ?
La librairie L’Astrolabe présente tout au long du café mortel a proposé une sélection de bandes dessinées en lien avec la thématique de ce café mortel.

Un café mortel Animé par Louise Katz et Lucile Milliard, porté par la Coopérative funéraire de Rennes.

Public nombreux et attentif pour cette 17e édition des cafés mortels, et un contact privilégié avec les auteurs durant les échanges comme lors des dédicaces.
Isabelle Apéré nous a transmis ce retour :

La mort dans la BD, un sujet très intéressant à creuser pour la bibliothécaire que je suis. Grâce à votre invitation, j’ai pu faire de belles découvertes et déterrer quelques pépites.
Ce fut ensuite un très grand plaisir de pouvoir les partager en si bonne compagnie, une soirée vraiment mortelle !

Et dans les mots de Lucile qui a co-préparé et présenté cette rencontre :

Ce café mortel a été

une occasion d’inviter des artistes et une bibliothécaire
une occasion de diffuser une interview avec JeanLouis Tripp qui était à Montréal au même moment
une occasion de croiser des regards
une occasion d’oser dire des choses dont on n’a pas l’occasion ailleurs
une occasion de discuter sur le fait de dessiner sur des cercueils :
pourquoi ? comment ?
une occasion d’un temps de dédicace pour s’entretenir plus intimement
une occasion de lancer une prochaine thématique : « la mort et le cul ».

Lors de ce café mortel, nous étions nombreux et pourtant il s’est dégagé un climat chaleureux et intime comme dans un salon avec des amie.s.

Une soirée où l’on a envie de rester, prendre un dernier verre, apercevoir une tête connue et s’asseoir auprès d’inconnu.es.
On a parlé de la mort et c’était bien vivant.

Merci au TNB et à l’équipe du bar de nous avoir accueillis une nouvelle fois.